Les Querelleurs.
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Nolesdran, simple courtier.

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Message par Nolesdran Dim 7 Oct - 0:52

Introduction :

Ignavus soupira. Il était las des remarques insistantes sur la couleur de ses feuillages et de son bois. Il rejeta en arrière sa capuche et commença à incanter lentement un sort qui attaqua de plein fouet une courtisane du cauchemar. Il était accompagné de l'un des vaillant qui l'aidait dans sa tâche avec d'étranges attaques, rapides et souvent mesquines. Drôle de façon de procéder pour un vaillant. Ignavus ne voulait que passer la région pour aller plus loin visiter ce monde. Son ami avait proposé de l'aider, ils s'étaient éveillés à quelques heures de différences et avaient appris largement sur le monde ensemble ces derniers jours. Mais il était temps pour l'envouteur de quitter l'arbre clair tandis que l'autre resterait là pour sa protection. Il salua le vaillant avant de disparaitre à l'orée des arbres d'une région qu'il n'avait alors jamais encore arpenté.

________________
Atanae fixa le convoi un instant, elle marchait calmement à côté du convoi, accompagné de l'un de ses compagnon. Posés contre ses hanches, ses deux fidèles pistolets luisaient un peu au soleil, la crosse de bois polie par de longues heures de tirs incessants. Elle regardait autour d'elle, attendant l'attaque des bandits qui ne tarderait pas à arriver selon leurs informateurs. Et ils arrivèrent, ils furent facilement repoussés. Tombant les uns, les autres à force de coups de dagues et de balles de plombs. Elle attrapa l'argent qu'on lui tendit, récupéré sur les corps inanimé des bandits, non sans imiter la révérence étrange de son compagnon pour le taquiner.

________________
"Raaaah, qu'est-ce que..."

Lurr se tenait l’œil en sifflant, il regarda partout autour de lui. Seules les ombres des hautes montagnes se présentèrent à ses yeux. Enfin, à son œil unique à présent, il filait, cherchait, scrutait tandis qu'un sang âpre et épais couvrait doucement son museau. Il n'avait pas eu le temps de voir son agresseur. Il s’effondra contre une pierre, armes en main, prêt à une deuxième attaque qui ne vint jamais.

________________

Ulfskarn cuvait son vin. Tranquillement. De manière plus ou moins voulue. Le menton contre son torse, ronflant d'une manière assez forte et peu délicate. La neige qui commençait doucement à le recouvrir ne semblait pas le gêner du moins du monde. Lorsqu'il se réveilla, il y avait un arbre devant lui. Il avait poussé drôlement vite quand même. Et il se mit à parler. Il parla de garde du corps, homme de main, d'argent. Qu'il engageait Ulfskarn. Le norn hocha la tête, acceptant pour que le délire le laisse tranquille.

"A demain alors."

Ce n'était pas un délire.

________________

Le promontoire grouillait de monde, comme toujours. Une main glissa dans une autre, laissant un message. Un sylvari de couleur sombre déplia le papier et commença à le lire. Il fila à travers les rues, suivit de son garde du corps. Les Séraphins le regardèrent entrer dans leur bureau sans grande surprise, il alla voir celui qui délivrait les mandats et missions, il reçut rapidement une liasse de papiers et ressortit sans faire plus de vague. Un séraphin s'avança vers le mandataire.

"C'est qui lui ?
- Il se dit courtier. Un gratte papier fini."


Dernière édition par Nolesdran le Dim 21 Oct - 0:58, édité 2 fois
Nolesdran
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Message par Gunvar Dim 7 Oct - 11:19

Mui bueno !
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Message par Nolesdran Dim 21 Oct - 1:57

Chapitre 1 : La dureté de l'écorce.

Cinquième jour.
Ma main s'entrouvre légèrement, laissant glisser les doigts charnus de l'être entre les miens. Puis j'enserre son poignet, cherchant un pouls quelconque, la forme humanoïde de la chose me fait dire qu'il devait fonctionner plus ou moins de la même manière que n'importe quel humain. Finalement, que devais-je en faire ? Après l'avoir ramassé mourant, il n'avait pour ainsi dire, plus donné signe de vie depuis cinq jours. Couvertures chaudes, eau sur le visage, rien n'avait été pertinent et je n'ai aucune envie d'appeler un médecin. Je reste un instant à ses côtés et je retourne dans la pièce voisine, pour écrire.

Sixième jour.
Il est réveillé. Je l'ai vu en entrant dans sa chambre tout à l'heure, assis contre le lit, regardant le mur à sa droite. Lorsque je suis entré, il m'a jeté un regard effrayant. Ses yeux tranchent dans son bois sombre, ils sont d'un orange malsain, fendu par une pupille noir. Des yeux de chat. Il n'a rien dit, il est reparti dans ses songes, les mains croisées contre ses genoux.

Quatorzième jour.
Mon "protégé" n'est pas très causant. Il se cantonne aux politesses habituelles, me remercie quand je le nourris, fais ce que je lui demande pour l'entretien de la maison et du jardin pour rembourser le fait que je l'ai soigné. Je ne savais pas cette race si taciturne. Parfois, il part en ville et me rapporte des denrées qu'il prépare le soir avec un savoir faire exquis. En général, il ne réponds pas à mes questions ou les esquive, ayant d'autre chose à faire, selon lui. Les seules fois où il se permet de parler, il s'agit souvent de conseils. D'ici une semaine, il pourra repartir. Je n'en serais pas mécontente. Le voisinage commence à jaser.

Vingtième jour.
Il part. Finalement. Il a rassemblé ses quelques affaires, que j'avais trouvé avec lui et file. Il m'a salué d'une révérence ridicule puis a tourné les talons. Avant de partir, je l'ai vu caresser le chat sans un sourire. Comme pour le saluer lui aussi. Drôle de bonhomme.

____________________________________________

Nolesdran n'a jamais compris comment cette mauvaise blague s'était mise en place. Tous. Tous décimés et il ne restait que lui. Son arrivée au Promontoire, après avoir filé de ce village humain, fut discrète et mesurée, il passa dans leurs anciens quartiers puis s'assit sur un banc en silence. Ces yeux s'accrochant à tous les lueurs de manière frénétique. Sa capuche de cuir tombant sur son nez, il n'y avait qu'une forme dans l'ombre soulignée de luminescences blanches. Un vrai fantôme dans son linceul de cuir. Il se prit la tête dans les mains et resta sur place un long moment.

Il aurait voulu rester ici des années, bien entendu. Il n'avait à présent plus rien. Il avait passé trois longues années à vivre au dépend de cette compagnie de mercenaire, accrochée comme un tique dans la chaire. Il l'avait fait grandir, il avait aidé à leur reconnaissance à travers la Tyrie et à présent, tout était détruit. Il avait pu survivre par simple chance et le seul absent ce jour là était Lurr.

Il l'avait vu discuter avec d'autres personnes, d'autres bandits surement quelques mois avant. Oui, il en était persuadé à présent, ils s'agissait d'une autre compagnie de mercenaire. Rivale à la leur. Il discutait avec des ennemis. N'était-ce pas ceux qui l'avait attaqué lui et ses compagnons d'ailleurs ? Tout s'embrouillait dans le crâne du Sylvari. Si, si. C'était bien eux. Il avait vu ce maudit charr préparer leur attaque, cela ne pouvait être que cela. Ses yeux, les yeux de l'homme avec lequel Lurr a discuté... C'était les yeux de celui qui avait poignardé le sylvari. Il n'y avait plus de doute possible. Plus de doutes. Juste un coupable.

Nolesdran se releva, sa silhouette n'imposait pas. Comme toujours. Il s'en moquait. Il est parfois agréable de ne pas être grand dès lors que l'on sait se servir d'une dague. Et il savait s'en servir quelque peu. Bien que d'ordinaire stratège, le sylvari fera une exception avec cette joie si aimable apportée par le sentiment de vengeance.

Il se reprit, se releva et lissa d'une main le cuir de son manteau, l'air ailleurs. Il regarda l'endroit une dernière fois et sorti. Il y avait beaucoup de travail en perspective. Ressortir le Courtier de la retraite qu'il s'était offert en pensant rester dans le mercenariat encore un moment, retisser ses contacts, faire main mise sur les différents trafics qu'il avait confié à d'autres et ainsi de suite. Il entra dans une taverne et commanda un verre de vin, une vraie piquette vu ses moyens actuels. Quelques regards se tournèrent vers lui et s'en désintéressèrent bien vite. Il attendit juste quelques heures avant qu'une main qu'il connaissait ne vint se poser sur son épaule. Une main d'humaine à la peau brune.
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Message par Nolesdran Mer 14 Nov - 1:18

Chapitre 2 : Taper dans la fourmilière. (1/2)

"La barde et le sylvari rouge. Le dernier, je ne sais pas."

Un filet de lumière lunaire tombait sur le sol d'une pièce de dimension modeste, un tapis grenat recouvrait un sol fait de lattes de bois dont les longueurs plus que variables auraient donnés des migraines à un ébéniste. Une humaine à la peau brune et aux vêtements rouge allumait quelques bougies qu'elle plaçait sur le meuble, loin des murs fait eux aussi de bois. Il s'agissait de parois légèrement en biais, manifestement, cette pièce était placée dans la cale d'un bateau.

"... Je ne sais pas."

Elle posa son masque et se mit à ranger une quantité impressionnante de papier qui traînaient sur la table principale. Elle regardait la créature assise dans une chaise, un éclat de peur caché au fond de ses yeux dont la couleur verte tirait vers le brun. Il s'était mis dans l'ombre de manière fortuite, elle le savait bien. Il n'y avait que les trais fins de ses luminescences qui brillaient dans le noir lorsqu'elle était arrivée, comme s'il n'était fait que de morbide lumière blanche. Avec les bougies, peu à peu, le visage du sylvari était de nouveau visible ainsi que son corps couvert d'un manteau de cuir gris et solide. Le Courtier.
Elle était un peu étonnée de le voir là. Voilà trois mois qu'il avait délaissé ses trafics pour se concentrer sur une banale compagnie d'aventuriers au détriment des conseils de l'humaine. Elle alla vers une armoire et se couvrit d'un large manteau de coton. Rugueux mais chaud. Elle s'assit.

" Voulez-vous que j'engage des recherches pour le dernier ?
- Je n'ai que sa voix.
- Je ne peux rien pour vous alors. Est-ce si important ? "

Il bougea sur sa chaise, la faisant légèrement craquer puis lâcha un long soupir.

"Cela passe pour une blague. Rassembler des connaissances... Dalhia, je vais finir par croire qu'il y a des choses que je ne voudrais pas savoir.
- C'est pourtant votre travail, Courtier.
- En plein milieu de l'Arche du Lion. S'ils m'avaient découvert, ils m'auraient tués à coup sûr. Je me demande même si les gens qui travaillent pour eux sont au courant.
- Vous ne voulez pas m'en dire plus ?
- Non. Cela n'aurait aucun intérêt. J'y vois deux choses : Un danger comme un moyen de me faire de l'argent.
- Encore quelque chose qui va vous mettre en danger ?
- Vous en première, comme toujours. Retrouvez moi le sylvari rouge. Il se fait appeler l’épouvantail.
- Pour lui dire quoi ?"

Le Courtier se donna quelques instants pour réfléchir. Il fallait mieux qu'il ne se mêle pas de leurs affaires. C'était un non sens complet pour lui, bien entendu. Ne pas prendre pied dans une affaire qui pourrait se révéler juteuse. Qui fait vraiment attention à la disparition de certains grimoires ? Ou alors les faire chanter ? Il avait assez d'une partie du Promontoire et de l'Arche à sa poursuite... Ainsi que ces charrs lancés dans une vengeance stupide. Mais c'était tellement tentant. Les quelques instants se transformèrent en longues minutes. Le Courtier réfléchissait intensément. C'était comme avoir une braise extrêmement chère entre les mains, il voudrait la laisser tomber dans l'eau, histoire de ne pas s'y brûler, qu'elle y coule mais cela lui fendrait le coeur. Cette affaire le concernait presque personnellement.

"Oubliez. Contentons-nous d'observer encore quelques temps. Peut être en les fréquentant."

La dénommée Dalhia siffla entre ses dents.

"De nouveaux et dangereux amis... Nous en manquions."


Dernière édition par Nolesdran le Mer 14 Nov - 2:19, édité 2 fois
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Message par Nolesdran Mer 14 Nov - 2:15

Chapitre 2 : Taper dans la fourmilière. (2/2)

"Alors ?"

La flamme d'une bougie toussotait dans un coin, le Courtier massait lentement son cou. Il soupira et fit craquer sa nuque avec un bruit de bois déconcertant pour un humain. Dalhia ne s'en formalisa pas et se contenta de tenir la bassine d'eau près de lui. Il soupira longuement.

"Alors quoi ?"

Dalhia reposa la bassine contre la table, près du masque qu'elle avait posé.

"La rencontre, Courtier. Ne faites pas semblant. Je ne suis pas Edan, vous ne pourrez pas balayer mes interrogations comme les siennes.
- Petite fouineuse."

Le Courtier se releva et sortit de dessous son manteau deux lames fines et affûtées. Il les tendit à l'humaine et reposa ses yeux un instant en les fermant, le front contre le bois de travers qui composait les murs de cette minuscule chambre. Il posa sa main contre sans faire vraiment attention et commença à gratter le vernis qui commençait à s'écailler. Sa messagère passa derrière lui et lui retira son manteau, il se laissa faire. Ces yeux s'étaient rouverts mais fixait à présent ce qui semblait être un vide profond, l'iris fin était couvert d'une fine pellicule de néant. Dalhia n'aimait pas ça. Il ne réfléchissait pas, il ne faisait rien, elle avait l'impression que durant cette légère absence, il se laissait mourir, le vide autour de lui était effrayant. Elle avait vu d'autres Sylvaris faire de même mais ils semblaient bien plus chaleureux dans ses moments là. Une histoire de connexion au rêve surement. Le grattement des doigts du Courtier contre le vernis était entêtant, elle tenta de lui parler normalement puis finalement ne put que crier :

"Arrêtez !"

Le Courtier parti brusquement en arrière, cherchant d'un mouvement automatique ses dagues, ses pupilles se rétractèrent tandis qu'il ne les trouvait pas puis il prit conscience de la situation. Ses bras se replacèrent contre son corps tandis qu'il fixait l'humaine.

"Excusez-moi. La rencontre."

Il chercha instinctivement son manteau et le vit dans les mains de Dalhia, il se mit à soupirer de nouveau.

"Disons que ce sont des gens sans honneur, en particulier l'épouvantail. Sept contre un. Sérieusement. Vous savez ce que donne une rencontre entre deux personne se croyant plus fine l'une que l'autre ? Moi contre leur chef... C'était une blague. Comme il est prévu, les membres ne semblent pas vraiment être au courant de pour qui ils travaillent réellement, à moins que ce ne soit qu'une atroce excroissance de leur compagnie ou alors que je me trompe totalement."

Il se releva et alla chercher une bouteille dans son sac. Il la déboucha et alla se chercher un verre dans une étagère. Manifestement, il avait fait cadeau à sa messagère de verres des plus raffinés, cadeau totalement intéressé. Il attrapa l'un d'entre eux par le ballon.

"Toujours cultiver le doute envers les autres et envers soi même."

Il se servit un verre et laissa le vin reposer un peu.

"Leur compagnie, quant à elle, est composée d'individus... Enfin. Certains moments prêtaient à sourire. Autant ils ne font pas les fiers devant leur chef mais en leur absence... Une gamine m'a vidé pour quarante pièce d'argent de vin en buvant au goulot. Au goulot. J'en tremble rien que d'y penser à nouveau."

Comme pour se rassurer, il couva son verre du regard avant de le prendre entre ses doigts.

"Bien entendu, j'ai encore voulu jouer l'intellectuel et j'ai jeté toutes mes embrouilles dans ce crépuscule de réunion. Il m'a fallu dix minute pour me retrouver avec pistolet de leur chef contre la gorge, ciblé de toute part par leurs armes. Des armes des plus hostiles. J'aurais dû vous laisser y aller mais vu votre peu de valeur, ils vous auraient sans doute tué directement, sauf votre respect."

Il lui leva son verre et but une gorgée tandis que Dalhia s'était assise. Elle le regarda avec un mélange de moquerie et d'un autre sentiment, peut être un peu de colère.

"Mon seigneur le Courtier est trop aimable.
- Merci."

Il y avait dans Nolesdran toute les tares de la noblesse humaine et surtout cet orgueil démesuré qu'il cachait bien mal derrière du sarcasme. Elle croisa les jambes, amusée.

"Dans ce genre de situations, celui qui tient un pistolet sous ta gorge à déjà choisi s'il allait te tuer ou non et à quelles conditions il le ferait dès le moment où il a placé son arme sous ton cou. J'aurais pu sortir la lame que j'avais emporté mais je n'en voyais pas l’intérêt, en blessant celui devant moi, j'aurais prouvé ma valeur mais aussi combien il fallait me tuer. Je n'ai fait qu'attendre, je n'avais pas peur, je voulais survivre ou qu'il me tue rapidement. Et je crois que je ne dois mon salut qu'à une de mes vieille collaboratrice qui s'est désigné pour s'occuper de mon cas si je dérapais."

Il reposa son verre et massa l'arrête de son nez.

" Et lorsque je suis revenu, Edan m'a vu dans cet état étrange. A présent, il va falloir que j'explique tout aux Querelleurs. Que je suis le Courtier. Cela va être fatiguant, je n'ai pas l'habitude de m'ouvrir aux autres sinon à vous. Mais vu votre rôle dans mes affaires, je me vois mal faire l'impasse. Enfin, je fatigue."

Il alla se poser dans un fauteuil non loin du lit de l'humaine et rabattit son chapeau sur ses yeux. Il avait l'habitude de dormir assis pour s'éviter les trop longues nuits. Dalhia se mordit un peu la lèvre inférieur.

"Courtier... Vous avez parlé avec ce charmant chercheur ?"

Le sylvari ricana tout bas.

"Il se nomme Stass et refuse les relations romantiques avec les cobayes.
- Oh.
- Oui. Trouvez vous quelqu'un de normal. Un garde séraphins que vous puissiez corrompre serait parfait.
- Pour vous.
- Vous voyez le mal partout, Isabell. Et que je ne vous prenne pas à dresser un plan pour kidnapper ce pauvre homme, il a des expériences à faire. Pour la Science avec un grand S comme dans Strangulation."

Le Courtier souriait franchement sous l'ombre de son chapeau de cuir. Dalhia souffla la bougie.
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